Activités

#Activités

#ECOS à l’école

Le projet #ECOS à l’École d’art António Arroio a mobilisé les classes de Design, de Multimédia, de Sérigraphie et Gravure et de Cinéma. Près de 150 élèves ont adopté le thème des exils et des migrations forcées comme base pour leur Formation en Contexte de Travail (FCT). Chaque élève a produit une oeuvre dans son domaine de spécialisation, en ayant les thèmes de #ECOS comme inspiration..

Les travaux ont été dirigés de façon à créer des supports de communication du projet visant à être présentés à d’autres institutions scolaires, dans des contextes associatifs ou communautaires. Ils ont également été produits dans un format numérique, adapté à une diffusion sur les réseaux sociaux.

Exposition AEP61-74 à l’École d’art António Arroio Novembre 2019

endant la dictature de l’Estado novo, des milliers de portugais prirent le chemin de l’exil, constituant un flux important de population à l’échelle de l’histoire du Portugal. Des hommes et des femmes fuirent la répression, la prison, la guerre coloniale et la pauvreté, prenant des chemins d’exil variés, dont un grand nombre menaient à d’autres pays d’Europe. Ils se sont notamment exilés en France, en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Suède et au Danemark.

Cette exposition porte sur la mémoire et les vestiges matériels de ce parcours, le « salto » clandestin de la frontière, les objets qui marquèrent leur quotidien à l’étranger et ceux qui revinrent avec eux dans la valise du retour.

La guerre a touché toutes les familles. 950 000 jeunes furent mobilisés pour les trois fronts d’Angola, du Mozambique et de Guinée-Bissau. Près de 9000 sont morts, 15 000 furent mutilés ou frappés de stress post-traumatique. Près de 200 000 jeunes ne se sont même pas présentés à l’appel, entre 15 et 20 000 sont partis avant l’incorporation, près de 9000 ont déserté. Pour ceux-là l’émigration/exil se présenta comme la solution.
Dans cette exposition, nous voulons montrer ce qu’ont vécu ces jeunes : les difficultés rencontrées, les actes de solidarité dont ils ont bénéficié,

the hopelessness of not seeing friends or family again, the point of no return, the resumption of another life in another place of foreign language and customs. We want to talk about exile, oppose silences, and remember memories, objects and narratives from uncertain times.

#ECOS in CRIA Summer school

#ECOS na Escola de Verão do CRIA-Centro em Rede de Investigação em Antropologia dedicated to Public Anthropology and ethnographic challenges in contexts of social intervention, in the context of the “Summer with Science”, attributed by de Fundação para a Ciência e a Tecnologia in colaboration with the Direcção-Geral do Ensino Superior.

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